Marc Bargier

Mon cher papa J’ai cherché en vain ce que j’allais dire, mais je ne sais toujours pas comment accepter de te dire au revoir. Alors je vais essayer de l’aborder différemment. Tu me manques et tu ne cesseras jamais de me manquer ; mais je dois lâcher prise. Au fond, j’ai le cœur brisé, ton départ laisse en moi un vide abyssal. Pourtant, ce manque, cette douleur, me rappelle chaque instant combien je t’aime, et combien tu m’as aimé. Et c’est ça dont je veux me souvenir. Je veux célébrer ta vie, tes combats, tes passions, tout ce que tu étais et que tu m’as appris. Je veux me rappeler les concerts, les étés chez toi, les virées en camping-car et les balades dans la colline, tous ces merveilleux moment passés ensembles. Tu continueras de vivre à travers nous, tes filles, tes petites filles et tout ceux qui compterons ton histoire. Je serais toujours une partie de toi, je ne serais jamais seule, et toi non plus. Tu t’es battu pendant de longues années, aujourd’hui, tu as enfin le droit de te reposer et d’être en paix, et cela me réconforte. Comme tu aimais la poésie, je voudrais te lire à toi, et a tout ceux que ton départ touche profondément, ce poème nommé « l’absent » ; Vous pouvez verser des larmes parce qu’il est parti, ou Vous pouvez sourire parce qu’il a vécu. Vous pouvez fermer les yeux et prier qu’il revienne, ou Vous pouvez ouvrir les yeux et voir ce qu’il nous laisse. Votre Cœur peut être vide parce que vous ne pouvez le voir, ou Il peut être plein de l’amour que vous avez partagé. Vous pouvez tourner le dos à demain et vivre hier, ou Vous pouvez être heureux demain parce qu’il y a eu hier. Vous pouvez vous souvenir de lui et ne penser qu’à son départ, ou Vous pouvez chérir ce souvenir et le laisser vivre. Vous pouvez pleurer et vous fermer, ignorer et tourner le dos, ou Vous pouvez faire ce qu’il aurait voulu : Sourire, ouvrir les yeux, aimer et continuer. Au revoir mon papa, on se retrouvera, je t’aime.

Merci Marc pour ces années passées ensemble et de m'avoir accueilli dans la famille comme un fils. Vous nous manquez

Je pleure la perte d’un ami qui m’a accompagné durant des années à la MSA tant pour le travail que pour l’engagement syndical. Je me souviendrai toujours de sa truculence qui cachait un cœur énorme. Je me souviendrai toujours de son esprit combatif qu’il mettait sans réserve au service de ses convictions pour aider les autres. Ne pouvant pas être présent à ses obsèques, j’adresse toutes mes condoléances à ses proches.